JUILLET 2025

Dimanche 13 juillet  2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

Un peu de pain, un peu d’eau fraîche, l’ombre d’un arbre et tes yeux. Tes yeux plein d’amour et de sagesse. C’est si peu et c’est si grand !

Voici trois films qui vont à l’essentiel de la vie et de son au-delà.

Trois films qui vous élèvent bien plus haut que les philosophies de comptoir et de boudoir des athées, de ces dirigeants ignares et sans morale, qui veulent nous donner des leçons de vie, alors qu’ils ne sont rien.

Trois films pour donner toute sa force au rêve, étrange et merveilleux.

Lionel Tardif

10h : UN NOMMÉ JOE (1943) États Unis de VICTOR FLEMING

14h30 : PROMENADE AVEC L’AMOUR ET LA MORT (1969) De John HUSTON  L’AMOUR de Héron de Foix et de Claudia Saint-Jean sera PLUS FORT QUE LA MORT

16h45 : PANDORA (1951) États-Unis d’ALBERT LEWIN

VENDREDI 25 JUILLET 17 h et 21 h,

Salle Delmas à RENNES-LES-BAINS (11 190),

dans le cadre de journées proposées par Konstanty (DEBOWSKA Productions)

 

17h : VOYAGE EN SYRIE (2005) un film de Lionel TARDIF,

Précédé de LA DANSE D’ISHTAR par Rim CHARABEH, une des plus anciennes danses de l’humanité, du Sumer

Elle a été présentée au Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine

Rim CHARABEH est syrienne, danseuse et comédienne.

Enseignante de Danses Orientales et sophrologue.

Elle commentera aussi mon film sur la Syrie.

Ce film est un film de repérages qui nous emporte sur les traces des grands pro­phètes de l’humanité : Abraham, Mahomet, Jean Baptiste, Saint Paul, Saint Siméon, ainsi que sur les traces de la civilisation sumérienne, puis celle de l’empire romain et des premiers chrétiens. A Maaloula une jeune religieuse nous chante le Notre Père en araméen.

La beauté et la spiritualité qui émane des lieux à Damas- la Mosquée des Omeyyades où se trouve, en son centre, le tombeau de Jean-Baptiste, à Ugarit un des plus vieux sites de l’humanité, plus au nord dans un lieu où les stylites priaient sur de hautes co­lonnes : un renonçant, Saint Siméon, y priait Dieu des années entières, le tombeau d’un Maître soufi Ibn Arabi, Ebla un site archéologique impressionnant, le Crac des Chevaliers, la trace des Croisés, Palmyre, Alep.

Sur la plupart de ces lieux, les fous de Daech ont détruit les traces d’une des civilisa­tions les plus anciennes de l’Humanité.

Le film se conclut par le témoignage poignant de Mère Agnès Mariam de la Croix, Su­périeure du Monastère Saint Jacques le Mutilé, à Qara près de Homs : une voix coura­geuse au-dessus du bruit et de la fureur, dénonce le génocide en train de se faire et le massacre du site chrétien de Maaloula et d’autres lieux.

Suivi à 21h de « REGARDS SUR LE LANGAGE ET L’HISTOIRE DU CINEMA » par Lio­nel TARDIF partie 1 et 2

Montage : Konstanty Udala de Debowska Productions

Après avoir enseigné l’histoire du langage du cinéma pendant 40 ans à la Cinéma­thèque de Tours Henri Langlois que j’ai créée en 1972, après avoir fait des incursions à l’Université François Rabelais, à l’I.U.T. de Tours, dans des lycées audiovisuels de la Région Centre, et enfin réalisé moi-même une douzaine de films, je me suis aperçu que, finalement, peu de gens ont conscience que le cinéma utilise une grammaire comme celle des langues, pour diffuser des histoires, des créations, des sujets philo­sophiques et de la poésie.

Cette création est d’autant plus subtile, belle et profonde, quand on sait utiliser cette grammaire avec éloquence, d’une manière savante.

Car le langage de l’image, c’est quoi ?

Ce sont des plans plus ou moins longs, comme des notes musicales sur une portée qui ont des durées variées, des plans éloignés, rapprochés dans des cadres diffé­rents, avec des mouvements de caméras multiples avant, arrière, en plongée, ou contre-plongée. La subtilité des éclairages sur des paysages, des intérieurs, des ob­jets, des personnes, des visages qui vont jouer sur toute une gamme d’ombres et de lumières.

Grâce au montage, le collage des plans, on met ces plans en résonance comme des notes de musique. Ce choc de la rencontre entre deux plans, de la sortie où de l’en­trée des personnages dans le cadre, leurs déplacements dans l’espace obéissant à une synchronisation particulière.

Puis il y a la direction des acteurs, art suprême comme au théâtre, seulement – à la grande différence de la scène- où un chuchotement doit être entendu par toute l’as­sistance, alors qu’au cinéma un regard en gros plan ou un soupir suffisent.

Par contre, c’est par le choix des voix, pour les femmes : soprano, mezzo-soprano et contralto, pour les hommes : ténor, baryton et basse – comme à l’opéra – qu’on iden­tifie un grand metteur en scène en plus de la direction d’acteur. Savoir capter la sen­sibilité du comédien qui va traduire l’état d’âme du réalisateur.

Puis il y a les choix des costumes et des décors, la précision du choix des objets et en­fin, intervient, avec l’arrivée de la couleur, la résonance des divers coloris, comme chez l’artiste peintre.

Cette exposition est une base, car il y a bien d’autres subtilités qui interviennent en fonction de la création artistique.

Pour exemple, la rencontre entre l’image et la musique peut être si forte que le grand S. M. Eisenstein fit l’expérience suivante avec le compositeur Serge Prokofiev sur son film « Alexandre Nevski » : il fit écrire la musique du futur film par le musicien selon les données du récit et composa ses images sur les notes de la partition musi­cale. Le résultat est génial.

Dans le film que vous allez voir, je présente certains aspects de la création cinémato­graphique en suivant l’évolution historique de ce qu’on a appelé, avec juste raison, le 7ème Art.

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