DÉCEMBRE 2024

Dimanche 8 décembre 2024

Au siège de notre association

7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN

Analyse d’extraits de films et débats

LE SECRET MAGNIFIQUE (1955)

TOUT CE QUE LE CIEL PERMET (1954)

 LE MIRAGE DE LA VIE (1959)

Dimanche 29 décembre 2024

LA DANSE ICI ET AILLEURS

WISE ROBERT et ROBBINS JEROME WEST SIDE STORY (1961)

KAREL REISZ ISADORA (1968)

LES DERVICHES TOURNEURS D’ISTANBUL (2015) par la TV Turque

Ce film est tourné dans un tekke d’Istanbul où se succèdent une fratrie descendant depuis des siècles de la famille de Djalal Al Din Roumi, un Maître visionnaire qu’on appelait aussi Mevlana qui disait au temps de Saint Louis qu’en coupant un atome on y trouverait un système solaire en miniature. Il disait cela aux alentours de 1207 de notre ère.

Ici dans ce tekke on fait la cérémonie de la Danse Tournoyante.

Le disciple, le Maître ainsi que les musiciens et les danseurs sont les descendants de cet immense visionnaire.

La Danse Tournoyante fait voler la robe blanche des derviches : la main droite est tournée vers le ciel pour y recueillir la Grâce ; la main gauche vers le sol pour y répandre cette Grâce qui a traversé son cœur et que le derviche redonne au monde après l’avoir réchauffée de son amour. Les tours qu’il font dans l’espace, autour de la salle, figure la Loi de l’Univers.

Ô jour, lève-toi ! Des atomes dansent,

Les âmes éperdues d’extase dansent,

La voûte céleste, à cause de cet Être danse.

A l’oreille je te dirai où l’entraîne sa danse.

Le chanteur chante ce poème accompagné des musiciens au balcon du tekke.

Dans l’édifice à côté de la salle, les tombes des Maîtres qui se sont succédés dans cette lignée et qui sont partis sur l’autre Rive veillent au bon déroulement de la danse extatique des derviches tourneurs.

NOVEMBRE 2024

 Les activités de Marie-Dominique Bruno

 Les activités de Lionel Tardif



Au siège de notre association

7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN

Analyse d’extraits de films et débats


Jeudi 7 novembre 2024

TROIS CINÉASTES FRANÇAIS :

ANDRÉ CAYATTE, HENRI-GEORGES CLOUZOT, JULIEN DUVIVIER

TROIS GRANDES COMÉDIENNES :

ANNIE GIRARDOT, BRIGITTE BARDOT, DANIELLE DARRIEUX

  • ANDRÉ CAYATTE  MOURIR D’AIMER (1971)

    avec Annie Girardot, Bruno Pradal, Claude Cerval, Jean Bouise, François Simon, Monique Mélinand, Nathalie Nail

    Scénario : Pierre Dumayet, André Cayatte

    images : Maurice Fellous

    musique : Jorge Araujo-Chiriboga

  • HENRI-GEORGES CLOUZOT  LA VÉRITÉ (1960)

    avec Brigitte Bardot, Charles Vanel, Paul Meurisse, Sami Frey, Marie-José Nat, Louis Seigner, Fernand Ledoux, Jacqueline Porel, René Blancard, Jacques Perrin

    Scénario, adaptation, dialogues : Henri-Georges Clouzot

    Images : Armand Thirard

    Musique : Jean Bonal, Gaber-Tenco

  • JULIEN DUVIVIER MARIE OCTOBRE (1959)

    avec Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Serge Reggiani, Lino Ventura, Bernard Blier, Daniel Ivernel, Paul Guers, Robert Dalban, Paul Frankeur,

    Noël Roquevert, Jeanne Fusier Gir

    Scénario : Julien Duvivier et Jacques Robert, d’après son œuvre

    Dialogues : Henri Jeanson

    Images : Robert Lefebvre

    Musique : Jean Yatove

    Décors : Georges Wakhevitch

Dimanche 24 novembre 2024

Theo  Angelopoulos (1935- 2012)

LE REGARD D’ULYSSE (1995)

RASOULOF MOHAMMAD – LE DIABLE N’EXISTE PAS (2021)

NOTE – LE CINÉMA IRANIEN

OCTOBRE 2024

flèche simple bleue Les activités de Marie-Dominique Bruno

flèche simple bleue Les activités de Lionel Tardif



u siège de notre association

7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN

Analyse d’extraits de films et débats

Dimanche 06 octobre 
HOMMAGE A DAVID LEAN

flèche simple bleue HOMMAGE A DAVID LEAN, L’UN DES DIX PLUS GRANDS CINÉASTES DU MONDE

flèche simple bleue LA ROUTE DES INDES (1984)

flèche simple bleueLA FILLE DE RYAN (1970)

Dimanche 20 octobre 

HOMMAGE AU CINÉASTE BELGE ANDRÉ DELVAUX

LE RÉALISME MAGIQUE

flèche simple bleue HOMMAGE AU CINÉASTE ANDRÉ DELVAUX

flèche simple bleueL’HOMME AU CRÂNE RASÉ (1965)

flèche simple bleueUN SOIR, UN TRAIN (1968)

flèche simple bleueRENDEZ-VOUS À BRAY (1972)




RAPPEL

flèche simple bleueLes films de Lionel Tardif

flèche simple bleueLes livres

Septembre 2024

flèche simple bleue Les activités de Marie-Dominique Bruno

flèche simple bleue Les activités de Lionel Tardif



Au siège de notre association

7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN

Analyse d’extraits de films et débat

CITATION DE CHATEAUBRIAND POUR ILLUSTRER MES CHOIX DE FILMS :
« IL NE FAUT PRÉSENTER AU MONDE QUE CE QUI EST BEAU ; CE N’EST PAS MENTIR À DIEU QUE DE NE DÉCOUVRIR DE SA VIE QUE CE QUI PEUT PORTER NOS PAREILS À DES SENTIMENTS NOBLES ET GÉNÉREUX »
Vicomte de Chateaubriand

6/7 SEPTEMBRE

 GUERRE ET PAIX (1966- 2018) Russie de Serguei   BONDARTCHOUCK 

Dimanche 22 septembre 2024

Au siège de notre association

7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN

HOMMAGE À ALAIN DELON : TROIS VISAGES D’UN COMÉDIEN

On a écrit et dit beaucoup de choses sur Alain Delon, sur sa beauté, les nombreuses femmes qu’il a conquises l’espace d’un instant, sur son arrogance, ses provocations, l’affaire Markovic, son esprit samouraï, d’où le film…ses amitiés solides, dont celle avec Jean-Marie Le Pen qui ont fait beaucoup jaser, et plein d’autres choses encore.

Ce que je veux retenir ici c’est que cet homme, à l’enfance difficile, qui n’avait qu’un certificat d’études et un C.A.P. de charcutier, a réussi au cinéma car il avait l’instinct du jeu en lui qui ne s’apprenait pas car il était déjà dans son corps.

Le réalisateur français Alain Cavalier, qui l’a fait tourner dans son film « L’Insoumis », a dit sans doute l’essentiel :  » Il prenait possession de l’espace comme un animal…à tel point que j’avais l’impression de cadrer non point une bête de scène, mais un vrai animal, avec ce corps parfaitement proportionné et sa constante justesse, digne d’un cheval, qui ne peut être faux. »

Alain Delon est devenu grâce à son aura l’un des comédiens les plus célèbres au monde. Il a construit sa propre légende.

Voici trois films que j’ai choisis, parmi tant d’autres, qui nous montrent son talent immense sous différentes facettes.

RENÉ CLÉMENT PLEIN SOLEIL (1960)

LUCHINO ISCONTI ROCCO ET SES FRÈRES (1961) I

GEORGES LAUTNER MORT D’UN POURRI (1977)

RAPPEL

Les films de Lionel Tardif

Les livres

MARDI 27 AOÛT 2024

Au siège de notre association

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Analyse d’extraits de films et débat

SOIRÉE CHANT, MUSIQUE ET DANSE :   LA CALLAS ET LA JOTA

Depuis quelque temps je voulais vous proposer une soirée qui réunit ces trois arts majeurs, des arts qui nous emmènent souvent dans des dimensions intemporelles.

Mais il me fallait réunir des spécialistes pour qui ces arts scéniques sont une « seconde vie ».

Je vous avais déjà présenté des films de Carlos Saura qui consacrait la deuxième partie de son œuvre cinématographique à mettre en valeur ces chants, ces musiques et ces danses traditionnelles en Espagne, son pays d’origine, mais aussi au Portugal et en Argentine.

Et j’ai découvert la Jota, un art qui m’a particulièrement touché et fasciné. Il en a fait, sans doute, son plus beau film. 

Puis, toujours en quête d’absolu, j’ai découvert ce film sur Maria Callas la plus grande diva de l’histoire de l’Opéra, un art majeur qui a traversé les époques. Se rendre à l’opéra a toujours été, dans l’histoire de l’art, aller à une messe culturelle pour y entendre parler le Créateur.

Maria Callas avait cette dimension mystique inoubliable. Entendre Norma, Tosca, ou Carmen et nous partons dans les prairies d’or du chant classique.

Et il y a eu Franco Zeffirelli (le Christ, François d’Assise et Roméo et Juliette le couple éternel, personnages sacrés qu’il fit jaillir de sa caméra) qui avait dirigé plusieurs opéras de Maria Callas et construit plusieurs de ses costumes scéniques.

Mais parlons un peu de Maria Callas. D’origine grecque, elle naquît en 1923 et vécut pendant 10 ans une histoire d’amour, comme certains de ses personnages chantés, avec l’armateur Aristote Onassis

Dans les années 40, alors qu’elle n’a que 17 ans, elle chante pour les soldats allemands et italiens et on découvre sa voix prodigieuse et exceptionnelle. C’était un phénomène vocal et une tragédienne de génie, « la Gioconda » de Ponchielli -dirigée par le chef Tullio Serafin dans les arènes de Vérone le 2 août 1947 – la consacre comme Étoile. En 1958, Maria Callas, avec « Norma« , ouvre la saison de Rome et triomphe à Paris dans « Tosca« . Elle portait en elle l’image même de la « Traviata« , la passion comme une ombre qu’elle joue en 1955 à la Scala de Milan et entre dans sa légende. Elle fut dirigée, à cette date mémorable, par le grand Carlo Giuliani dans une mise en scène de Luchino Visconti. Cet opéra est entré dans l’histoire ; Violetta, modèle du romantisme, trouve la rédemption dans l’amour, mais femme objet ballottée par la passion et le désir des hommes, elle s’épuise face à la fatalité, bien que son rayonnement nous conduise dans les cimes.

Elle triomphe au Covent Garden, en 1965, avec de nouveau « Tosca« .

Fausse note vite oubliée elle tourne avec Pasolini « Médée » au cinéma en 1969. Le récital du Japon, en 1974, est de nouveau un sommet de son art de tragédienne.

Elle a joué une quarantaine de rôles dans une carrière relativement courte.

Elle eut une vie d’artiste flamboyante et une vie personnelle triste et tourmentée.

Elle nous quitte en 1977 à Paris, à l’âge de 53 ans : elle aurait absorbé trop de tranquillisants, mais personne ne peut affirmer cela.

CARLOS SAURA BEYOND FLAMENCO, LA JOTA (2017) Espagne

 FRANCO ZEFFIRELLI CALLAS FOREVER (2009) Italie

Samedi 10 août 2024

Au siège de notre association

7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN

Analyses d’extraits de films et débats

LA MÉMOIRE PUIS LA RÉALITÉ

AVEC FRANCESCO ROSI ET BARBET SCHROEDER

« Voir clair et mourir » disait Francesco Rosi.

Le dernier des géants du cinéma italien est parti. Celui qui toute sa vie lutta contre la mafia au péril de sa vie. Enfant du néoréalisme, il avait inventé le film enquête politique (Salvatore Giuliano) et devint l’un des cinéastes les plus primés du monde.

« J’ai toujours– disait-il- ressenti une urgence à produire un cinéma qui pourrait aider à comprendre la réalité des choses, de la politique, de l’économie mais aussi de la criminalité, qui sont tous liés. »

Le directeur de la Mostra de Venise Alberto Barbera souligne « sa rigueur absolue, son refus du compromis combiné à un sens du récit et de la beauté visuelle. »

Roberto Saviano, l’auteur de « Gomorra », dira « Personne n’a su raconter le pouvoir comme lui. »

Assistant de Visconti sur « La terre tremble », il apprend à utiliser des acteurs non professionnels et les ressources d’un décor naturel.

De « Main basse sur la ville » : la mafia des hommes de pouvoir pour se faire élire, « Les hommes contre » : la crapulerie des généraux en 14/18, « L’Affaire Mattei » : un créateur de   l’industrie pétrolière utilise des moyens en dehors de la doxa, on l’élimine dans un accident d’avion, « Lucky Luciano » : les différentes facettes d’un célèbre mafiosi qui manœuvre les autres tout en étant manœuvré à son tour puis éliminé, « Cadavres exquis » : un président de la cour suprême italienne dit au policier qui a tout dévoilé : « Dans l’ exercice du pouvoir judiciaire  il y a quelque chose du  mystère religieux, du dogme inviolable : les responsabilités individuelles ont disparu ; on punit la masse au hasard, un sur dix« . Rosi a été menacé pour sortir ce film.

J’ai eu l’immense honneur de lui remettre le Prix du Cinéma de Patrimoine en 2005 à Vincennes. La dimension humaine de cet homme était contagieuse.


L’itinéraire de Barbet Schroeder fut lié très souvent à la prise de risque.

Son parcours est si singulier.

Il commence par être critique aux « Cahiers du cinéma », collabore avec plusieurs réalisateurs de la Nouvelle Vague française et travaille notamment avec Godard et Rohmer. Il comprend très vite que, pour être libre de tourner, il lui faut le contrôle de l’argent. Il crée la Maison de production du Losange.

Et il commence à réaliser une œuvre incroyablement hors norme et souvent dangereuse. L’originalité de cette œuvre le conduit sur presque tous les continents, aux marges du documentaire et de la fiction.

Il aborde tous les sujets scabreux et en prise directe avec notre civilisation. La drogue dans « More », l’alcool dans « Barfly », la dictature politique avec « Général Idi Amin Dada » où là il prend beaucoup de risques car tournant dans l’antre du diable ; le dictateur ougandais chargé de crimes monstrueux dans une scène joue au clown, en distribuant aux spectateurs présents beaucoup de mensonges et chacun y découvre la figure d’un être sanguinaire ; à Medellin en Colombie, il tourne « La Vierge des tueurs », où, dans cette ville gangrenée par la drogue, un garçon de 12 ans d’un seul regard vous abat d’une balle de revolver. La mort rôde dans chaque rue.  »L’avocat de la terreur, Raoul Vergès, » un être subversif, tout un ensemble de contextes politiques d’une époque qui ressemble si bien à la nôtre : Vergès défendit les pires assassins de l’histoire : Djamila Bouhired, militante du FLN, Klaus Barbie, officier SS, Carlos, bandit international, Pol Pot le Khmer Rouge des millions de morts, et bien d’autres de grande envergure mais moins connus. Vergès avait une conception toute personnelle de la justice ; pour beaucoup, il a quelque chose de monstrueux, mais pour Schroeder c’était réaliser un film sur l’histoire contemporaine.

Voici quelques exemples de sa filmographie, mais dans chaque film il essayait de révéler, en embuscade, l’histoire du monde.

Chapeau bas pour ce réalisateur qui prit parfois les risques les plus inouïs pour faire, avec un immense talent, ses films.

flèche simple bleueBARBET SCHROEDER  AMNESIA (2015) Suisse

flèche simple bleue FRANCESCO ROSI LA TRÊVE (1997) Italie

Mardi 30juillet 2024

 

Au siège de notre association

7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN

Inscription obligatoire en raison des places limitées

SOIRÉE CINÉMA – ÉTUDE D’UNE OEUVRE À PARTIR D’EXTRAITS DE FILMS

flèche simple bleue  BERNARD Raymond LES MISÉRABLES (1934) RAYMOND BERNARD

en début de soirée
LA DANSE D’ISHTAR
Une danse très ancienne du Summer présentée au Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine
créé par la danseuse syrienne RYM CHARABEH qui sera présente parmi nous (Vous pourrez échanger avec elle et son compagnon Gaby   (compositeur et chef d’orchestre libanais)

SOIRÉE DU DIMANCHE 21 JUILLET

Au siège de notre association

 

Inscription obligatoire en raison des places limitées

Technique cinématographique – Échanges à partir de courts extraits de films 
Comme chaque été nous ouvrons nos soirées cinéma.
Pour inaugurer ce cycle, je vous propose cet hommage au grand Howard Hawks, pilote de chasse pendant la guerre 14/18 puis pilote de courses automobiles avant de se lancer dans le cinéma.
Il ouvrit le bal cinématographique à la fin du muet avec surtout « A girl in every port » où il lança la sublime carrière de Louise Brooks avant sa rencontre avec Pabst et puis au début du sonore il tourna coup sur coup « La patrouille de l’aube’ et son « Scarface » avec Paul Muni, ce polar inouï qui en inspira tant d’autres, mais pas toujours avec le même talent.
Il est le seul cinéaste au monde qui a su aborder tous les genres avec le même bonheur : films historiques, comédies, comédies musicales, westerns, polars, fantastique, films de guerre. Ce tour de force vient d’une œuvre soutenue par une haute thématique.
 
 

17h45 RIO BRAVO (1959)

20h : repas. Chacun apporte sa participation culinaire

21h HATARI ! (1962)

Lundi 8 juillet 2024

Au siège de notre association

7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN

Technique cinématographique – Nouvelle journée d’échanges à partir d’extraits de films

TROIS FILMS D’AMOUR

10h : William DIETERLE  LE PORTRAIT DE JENNIE (1948)

2h15 : Déjeuner où chacun amène participation culinaire et boissons

14h30 : Toni BUI  TROIS SAISONS (2000) 

16h45 : Andreï KONTCHALOVSKY     MARIA’S LOVERS (1984)