JANVIER 2026

Dimanche 4 JANVIER
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

  NAPOLÉON VU PAR ABEL GANCE (1927)

Voici enfin le film événement après 14 ans de travail de restauration.

Pour la Cinémathèque Française, pour toute la presse française un film qui avait près d’un siècle d’avance sur le cinéma par ces innovations techniques, le sens profond du cinéma , l’invention du triptyque

« Le plus grand film du monde »

DÉCEMBRE 2025

Dimanche 14 DÉCEMBRE
Au siège de notre association
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SORTIE DU LIVRE DE LIONEL TARDIF

LES ROUTES DE LA FOI AU CINÉMA 

aux ÉDITIONS DU COSMOGONE
Accompagnée de quelques bulles de champagne offertes par la maison…
Je vous présenterai ce livre, fruit de plusieurs années de travail et de recherches, qui sera à votre disposition pour celles et ceux qui le souhaitent.

Pour illustrer ce travail projection du film LES PASSEURS DE GUÉ de LIONEL TARDIF (France / Inde, 2020)
Dans les temples Jains, somptueux chefs-d’œuvre de l'Art indien, veillent les Jinas, grands guides de l'éternité, les passeurs de gué d'une humanité à une autre sans début ni fin…
La revue philosophique de La Nouvelle Acropole a célébré ce film comme une entité rare de la culture mondiale.

À SUIVRE : Analyse d’extraits de films et débats

LUCKY STAR de FRANK BORZAGE, film américain de 1929

Un chant d'amour, parmi les plus beaux que le cinéma nous ait livrés.

Un chemin initiatique qui tire vers le haut.

Un diadème étincelant.
STILL THE WATER de NAOMI KAWASE, film japonais de 2014

Sur l'île subtropicale d'Amami, vivent des chamans : ils accompagnent les âmes dans l'au-delà afin qu’elles continuent à vivre dans un autre espace-temps, heureuses et souriantes pour d'autres fonctions.
Ce film est aussi l'histoire d'une jeune fille, Kyoko, que va initier son ami Kaïto à l'amour et franchir cette frontière lors d'un typhon qui va bouleverser l’île.

Mais avant, ils devront faire l'apprentissage de leur vie adulte.

Nous sommes d'essence divine, nous dit la cinéaste de ce film bouleversant et unique. 


NOVEMBRE 2025

Dimanche 2 NOVEMBRE
Au siège de notre association
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Analyse d’extraits de films  et débats : 
 
 
3 films signés par trois grands du cinéma de Patrimoine qui ont réalisé entre les années 1945 -1980 les chefs-d’oeuvre les plus bouleversants du cinéma américain, nourris par les maîtres du théâtre allemand de l’époque expressioniste.
FRED ZINNEMANN, WILLIAM WYLER, BILLY WILDER

JUSTE APRÈS LA GUERRE

Trois grands cinéastes, l’un est allemand, l’autre autrichien et le troisième franco/Suisse ont vécu la dernière guerre mondiale dans leur chair, enfants morts à Dachau, familles détruites dans d’autres camps de la mort, soldats revenus de la guerre amputés racontent comment ils ont pu se reconstruire, agir sur le destin, éclore à une autre vie.

Films à la fois poignants, submersifs, teintés parfois d’humour corrosif.

Ces créateurs : Fred Zinnemann, William Wyler, Billy Wilder vont faire la grandeur d’Hollywood aux côtés des cinéastes américains des années 40 à 1970/80. avec d’autres venus d’Europe.

Ils vont signer les purs chefs d’œuvre de ce cinéma-là où l’humanisme, la spiritualité, la grandeur marquera à jamais l’histoire du cinéma.

Dimanche 16 NOVEMBRE
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Analyse d’extraits de films  et débats :

APRES 2000 ANS, LES JUIFS RETROUVENT LEUR TERRE (avec Exodus)

& REGARD SUR LE CINÉMA ISRAËLIEN (La Visite de la Fanfare)

LA VISITE DE LA FANFARE (2007)

EXODUS (1960)

Dimanche 30 NOVEMBRE
Au siège de notre association
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Analyse d’extraits de films  et débats : 
 
 

HOMMAGE AU CINÉASTE AUSTRALIEN PETER WEIR

UNE CRÉATION ÉPOUSTOUFLANTE QUI NOUS EMMÈNE VERS DES TERRITOIRES INCONNUS

  1. PIQUE- NIQUE À HANGING ROCK

  2. LE CERCLE DES POÈTES DISPARUS

  3. WITNESS

Dans ‘ »Pique-nique à Hanging Rock » Miranda dit à son amie Sarah : « Tu sais Sarah il va falloir que tu apprennes à vivre sans moi, je ne serai plus longtemps ici ». À Hanging Rock, dans cette montagne magique chère aux Aborigènes, les Élémentaux qui la constituent puisent dans le totémisme. 

Selon les Aborigènes, les Êtres qui façonnèrent le monde au Temps du Rêve, avant la vie dans l’au-delà, ce temps du rêve étant le nôtre, et avec eux Peter Weir, nous entraînent dans une mélodie hypnotique surprenante.

Quand les jeunes filles, tout de blanc vêtues, arrivent à cet éperon rocheux fantastique, toutes les montres s’arrêtent. Miranda et Irma, ainsi que leur professeur, se dissolvent dans l’échancrure d’un rocher ; les autres jeunes-filles sont rejetées dans le temps profane.

Elles sont captées dans un autre espace-temps, cher aux physiciens quantiques, elles disparaissent dans un autre ciel que nous appelons la mort, sur une autre rive que nous ne connaissons pas encore.

Peter Weir nous rappelle une lecture de notre passé avec un magnifique cygne blanc qui passe par moment, résurgence d’Hélène dans la mythologie grecque.

Dans « Le Cercle des poètes disparus » le Professeur Keating forge des électrons libres aux destins parfois périlleux mais libres. Ses élèves ont lu Henry David Thoreau et sa désobéissance civile, l’empreinte du grand Shakespeare et la sublime poésie de Whitman, rythmés par les cours étonnants de Keating et ils sont prêts à affronter la vie. Le fait de croire à ses rêves, d’oser rêver dans une société sclérosée – que nourrit pourtant cette université dite prestigieuseen fait animée par des élites sans âme, où l’injustice et le manque de courage fabriquent de parfaits citoyens aux ordres de l’ordre nouveau qui s’annonce déjà.

Dans la caverne qui évoque celle de Platon, les élèves se réunissent après les cours pour trouver des âmes-sœurs et échanger leurs rêves et les amours naissants.

L’un d’eux, contre l’avis de son père, s’engage dans une pièce de théâtre écrite par Shakespeare : « Songe d’une nuit d’été ». Son esprit s’élève au-dessus des cours formatés, son père le fait muter ailleurs et le détruit.

Keating est renvoyé, les élèves expriment leur révolte.

Dans « Witness« , Peter Weir nous livre la société des Amishs. Il est accueilli parmi eux et filme d’une manière tellement sensible leur mode de vie que l’on comprend que ce mode de vie est proche des Origines.

Les Amishs ont refusé toute technologie, travaillant la terre avec les outils d’avant, pas d’électricité, simplement la bougie, fabriquant leurs vêtements et se déplaçant en carriole.

Une forte éducation fondée sur le respect des autres, du travail accompli, et la vie sacrée de la famille.

Les Amishs se font baptiser à l’âge adulte en pleine conscience.

Auprès d’eux, une société corrompue qu’ils essaient d’ignorer. Mais cette société va venir à eux par le biais d’un meurtre auquel un jeune garçon d’une dizaine d’années assiste par hasard. Pour le protéger, le policier qui mène l’enquête va être obligé de vivre, bien que blessé,   parmi la communauté.

Cet homme, John Book, va vivre avec les Amishs et sa vie d’avant va être ébranlée. Ici, dans ce havre de paix, John va découvrir la force du véritable amour, observer et vivre d’une autre manière dans une société harmonieuse et il sera prêt à mourir pour elle.

Lui aussi va rêver autrement et ne pourra oublier qu’il a vécu un instant dans le jardin de l’Eden.

UN AUTEUR À DÉCOUVRIR D’URGENCE, CAR IL EST TELLEMENT EN SYMBIOSE AVEC LES TEMPS ACTUELS

PIQUE-NIQUE À HANGING-ROCK (1975)

LE CERCLE DES POETES DISPARUS (1989)

WITNESS (1985)

 

 

OCTOBRE 2025

Dimanche 5 OCTOBRE
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 
 

LA VIE DE TROIS GRANDS PEINTRES

MICHEL ANGE

Amedeo MODIGLIANI

TOULOUSE LAUTREC

Lorsque nous disons que la création passe par la souffrance, la vie de ces trois artistes – dans les films admirables qui vous sont proposés – la fait jaillir dans leur parcours éclatant.

L’Art, non seulement se heurte aux obstacles de la vie et dela création artistique, se meut dans l’histoire, dans le spirituel, mais souvent aussi dans le politique.

Trois grands réalisateurs – Carol Reed pour Michel Ange, Jacques Becker pour Modigliani et John Huston pour Toulouse Lautrec – au sommet de leur création personnelle, vont signer ces trois portraits avec génie.

L’investissement des trois remarquables comédiens – Charlton Heston (Michel Ange), Gérard Philippe (Modigliani), José Ferrer (Toulouse Lautrec) – est total. Toute l’ivresse et l’angoisse du monde surgissent à chaque instant sur leur visage et sur leur création.

LES AMANTS de MONTPARNASSE (1958) de Jacques BECKER

L’EXTASE ET L’AGONIE (1965) de Carol REED

MOULIN ROUGE (1952) de John HUSTON

 
 
 
Dimanche 19 OCTOBRE
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Analyse d’extraits de films  et débats : 

LE DALAÏ LAMA ET GANDHI

LE DALAÏ LAMA m’est cher à plus d’un titre. Les lectures d’Alexandra David-Neel et Maryse Choisy d’abord, puis les réflexions bouddhistes que j’avais créées dans mon Centre Culturel de Tours, ajoutées aux commentaires sur le Livre des Morts des anciens Tibétains que venait faire dans ce centre le Lama Shérab-Dorje, les rencontres qu’avait fait auprès le lui mon ami le grand scientifique anglais Bernard Benson en exaltant les dimensions de cet homme à la fois chef spirituel et chef d’État du peuple tibétain m’avait secrètement poussé à le rencontrer.

Je l’ai d’abord suivi lors de ses conférences en France et je lui avais demandé s’il accepterait de venir participer à mon deuxième symposium international sur une nouvelle conscience pour l’humanité, et il avait accepté.

Le Symposium devait avoir lieu en avril 1990 à Chinon et à l’abbaye royale de Fontevraud.

En novembre 1989 le Président de la République François Mitterrand devait lui remettre le Prix de la mémoire pour son peuple persécuté par les Chinois, mais voilà qu’un incident politique arrive. Des industriels français,

la maison Citroën font une affaire très juteuse avec la Chine à condition que le gouvernement français ne reconnaisse pas le Dalaï Lama comme chef d’État. Sa Sainteté reçut son prix en catimini dans un couloir de l’Élysée sans journalistes. Recevant cela comme un camouflet, le Dalaï Lama me fit savoir qu’il annulait toutes ses visites en France dont sa venue au Symposium de Touraine.

 Imaginez mon regret de ne pas avoir reçu ce très grand homme de Foi et de Sagesse.

GANDHI. je n’ai bien sûr pas rencontré cet homme immense de notre humanité. Lorsqu’il fut assassiné, je devais avoir une dizaine d’années à peine. Mais très tôt mon attirance pour l’Inde fut totale : conférences, puis voyages et films se succédèrent.

Lors de l’un de mes voyages, celui sur les sites Jaïns, j’arrivais à Ahmedabad au Gujarat et destination première l’ashram de Gandhi.

Lieu très important et visites des différents endroits où le Mahatma se déplaçait. Puis une incroyable rencontre, celle d’un homme fort discret mais dont le regard s’allumait lorsqu’il parlait de son ami « la grande ÂME de l’Inde ». Une amitié soudaine nous mit en contact. Il me fit visiter l’endroit où Gandhi utilisait le rouet célèbre pour tisser ses vêtements et bien peu d’objets, seul son bâton de marche et ses lunettes retenaient l’attention.

Puis cet homme parla un peu de sa vie et, en tremblant de tout son corps, évoqua son assassinat. Lorsque son assassin tira sur lui, c’est lui qui le recueillit dans ses bras et il se mit à pleurer.

J’étais bouleversé car cela se passait environ 50 ans après le meurtre, mais pour lui c’était toujours aujourd’hui.

Voilà quelques raisons pour lesquelles je suis si fort attaché à ces deux grands ÊTRES

SEPT ANS AU TIBET de Jean-Jacques ANNAUD (1997) [France, États-Unis, Argentine]

 

SEPTEMBRE 2025

Dimanche 7 SEPTEMBRE
Au siège de notre association
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Analyse d’extraits de films  et débats : 
LA CHUTE D'UN TYRAN, LA CHUTE DU NAZISME ?
LA QUESTION EST PERTINENTE PAR LES TEMPS QUI COURENT
CES DEUX FILMS VOUS EN DONNERONT UNE RÉPONSE CINGLANTE.
SI VOUS VOULEZ AVANCER UNE RÉFLEXION SUR LE GENRE HUMAIN, VOUS DEVEZ VOIR CES DEUX FILMS, ET ENSUITE VOUS INTERROGER SUR LA FACE CACHÉE DE L'HOMME.
LA RÉPONSE VOUS DONNERA SANS DOUTE LE VERTIGE. MAIS C'EST PEUT-ÊTRE GRÂCE À CE VERTIGE QUE LA RACE HUMAINE AVANCERA VERS SA RÉDEMPTION.

LA CHUTE (2004) de Oliver HIRSCHBIEGEL

JUGEMENT A NUREMBERG (1961), DE STANLEY KRAMER, 
 


Dimanche 21 SEPTEMBRE
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Analyse d’extraits de films  et débats : 

AUTOUR DE SHAKESPEARE

QUELQUES VISIONS CLÉS DANS L’ŒUVRE DE WILLIAM SHAKESPEARE

L’homme de Stratford sur Avon est un auteur immense et universel.

Son parcours de vie l’ayant amené à observer de près les puissants, en l’occurrence ceux de la Cour d’Angleterre, il en analysa les origines du pouvoir, avec ses déviations, leurs conséquences et les problèmes insondables qui en découlent.

C’est en premier, Richard III qui m’a fait découvrir toute la dimension dramatique de William Shakespeare. Son personnage, le Duc de Gloucester, nous montre sa marche impitoyable vers le trône par-dessus les cadavres, son triomphe et sa chute.

Richard n’est pas beau, difforme, les femmes le repoussent mais, en même temps, il a une claire conscience de son physique. Pourtant, son intelligence lucide, tranchante, transcende cette tare avec aisance et, bien loin d’en faire un motif de honte, il l’assume avec une espèce d’allégresse.

Dès le début de la pièce, Richard est présenté au spectateur dans toute sa scélératesse, cynique. Il est le Machiavel de la brutalité. Il agit, manœuvre, tire des plans, des ficelles. Son entrain diabolique et sa jovialité sont des traits aussi essentiels de sa nature que sa cruauté et son absence totale de scrupules. Il va jusqu’à étouffer des petits princes innocents dans la Tour.

Le Duc de Gloucester, devenu Richard III, nous rappelle des assassins, pervers et psychopathes actuels qui nous pourrissent l’existence avec la volonté de nous anéantir ainsi que notre pays. 

Face aux scélérats, aux vicieux, aux assassins, il y a le Noble Hamlet qui rayonne dans l’œuvre de Shakespeare. Sa plus belle adaptation cinématographique fut celle de Grigori Kozintsev avec le soutien d’un nobélisé, le grand Boris Pasternak, qui a retrouvé les assonances en russe de la si belle langue anglaise. Pour incarner le Prince du Danemark il y a eu le visage  inoubliable de Innokenti Smoktounovski. Ce Shakespeare russe est inoubliable.

Le point de vue d’Hamlet sur le monde donne un aperçu de la dimension de l’œuvre : » Qui supporterait l’outrecuidance de l’homme orgueilleux, la lenteur des lois, l’insolence de celui qui est investi d’une charge, et les quolibets que le mérite patient reçoit des indignés. »

La marche du monde, de la vie, de la mort, parsème l’œuvre de Shakespeare.

Ainsi Macbeth :  » la vie n’est qu’une ombre qui chemine, un pauvre comédien qui se pavane et s’agite sur la scène du monde, qui a son heure et dont ensuite on ne parle plus : une fable racontée par un idiot, plein de bruit et de fureur qui ne signifie rien » 

Sa vision du monde pouvait être blafarde, mais il en accepte le destin commun à tous. En contrepartie de la douleur, il était capable de jouir profondément. Ainsi vivaient Falstaff et le futur Roi d’Angleterre mais, lorsque ce dernier le devient réellement, il « tue » son ami de ripaille d’un regard (Orson Welles/Falstaff).

« L’hérétique n’est pas celui qui brûle sur le bûcher, c’est celui qui l’allume ». – Conte d’Hiver

Le regard sur les hommes pouvait être, comme nous l’avons vu, implacable.

 Sa poésie visionnaire transcende toute sa littérature.

   « Nous sommes faits de la même substance que les rêves, et notre brève vie est entourée par le sommeil »La Tempête

Il sait que lorsque la Royauté s’éteint, elle ne meurt pas seule, mais comme un tourbillon, elle entraîne avec elle tout ce qui lui est proche. Ses personnages sont écrasés par le destin.

L’amour d’Othello pour Desdémone prend des dimensions cosmiques et visionnaires. « Il me semble qu’il devrait y avoir maintenant une immense éclipse de soleil et de lune, et que la terre devrait s’ouvrir en cataclysme. »  Nous sommes dans l’Apocalypse de Jean et, plus près de nous, dans les visions de Fatima.

Les deux films qui illustrent ici l’œuvre de Shakespeare avec tout d’abord « Le Marchand de Venise » – qui met en valeur une magnifique comédienne : Lynn Collins – nous emmène à une époque où les habitants de la République de Venise étaient divisés entre Chrétiens et Juifs qui pratiquaient l’usure. Dans le cas de non-remboursement de la dette, la sentence était une coutume cruelle, le prélèvement d’une livre de chair sur le corps de l’endetté. Mais cette coutume barbare est atténuée sur le ton de la comédie. Toute la scène du jugement où s’affronte la notion de justice littérale et celle de la clémence. La présence de la belle Portia hausse le dénouement à un amour inconditionnel qui s’ouvre par une scène onirique sur une île de rêve.

Shakespeare s’est essayé à un équilibre difficile et réussi, celui du drame et de la comédie.

Avec Roméo et Juliette, la légende du fameux balcon de Vérone où eurent lieu les rencontres secrètes de Juliette et de Roméo – dont l’authenticité est niée par les historiens mais partagée par tous les amoureux qui se rendent en pèlerinage jusqu’à aujourd’hui – donne à la pièce un rayonnement universel derrière la tragédie.

ROMEO ET JULIETTE (1968), de FRANCO ZEFFIRELLI

LE MARCHAND DE VENISE (2004), de Michael RADFORD

CE QU’A VOULU Y METTRE SHAKESPEARE

AOUT 2025

Dimanche 10 AOUT  2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

LES DANGERS DE L’ISLAM INTÉGRISTE

CORAN-sourate 6, 151
« Ne tuez pas l’homme que Dieu a sacré, sauf pour une cause juste »


10h WADJDA (2013) Arabie Saoudite de HAIFAA AL MANSOUR


14h30 QUE NOTRE JOIE DEMEURE (2024) France de CHEYENNE-MARIE CARRON


16h45 DES HOMMES ET DES DIEUX (2010) de XAVIER BEAUVOIS

Dimanche 10 AOUT  2025
Au siège de notre association

les trois splendides westerns que je vous propose ont représenté dans ces images l’esprit de tout un peuple, les États-Unis d’Amérique.  

Tout y est… ou presque. Le réel et la légende. Un ancien cow-boy raconte son histoire qui est un pan important de ce pays, celui de l’ouest sauvage. Savoir canaliser la violence pour pouvoir survivre et pouvoir s’évader dans le rêve.

Mais aussi, la lâcheté de la majorité silencieuse pour sauvegarder ses intérêts personnels. Savoir transgresser son éthique devant le réel. Faire face, dominer sa souffrance devant une nature parfois impitoyable.

High noon, midi pile, l’heure de vérité.

Fred ZINNEMANN- HIGH NOON_LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS (1952)

GEORGE STEVENS – SHANE, L’HOMME DES VALLÉES PERDUES (1953) 

André DE TOTH – LA CHEVAUCHÉE DES BANNIS (1959)

JUILLET 2025

Dimanche 13 juillet  2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

Un peu de pain, un peu d’eau fraîche, l’ombre d’un arbre et tes yeux. Tes yeux plein d’amour et de sagesse. C’est si peu et c’est si grand !

Voici trois films qui vont à l’essentiel de la vie et de son au-delà.

Trois films qui vous élèvent bien plus haut que les philosophies de comptoir et de boudoir des athées, de ces dirigeants ignares et sans morale, qui veulent nous donner des leçons de vie, alors qu’ils ne sont rien.

Trois films pour donner toute sa force au rêve, étrange et merveilleux.

Lionel Tardif

10h : UN NOMMÉ JOE (1943) États Unis de VICTOR FLEMING

14h30 : PROMENADE AVEC L’AMOUR ET LA MORT (1969) De John HUSTON  L’AMOUR de Héron de Foix et de Claudia Saint-Jean sera PLUS FORT QUE LA MORT

16h45 : PANDORA (1951) États-Unis d’ALBERT LEWIN

VENDREDI 25 JUILLET 17 h et 21 h,

Salle Delmas à RENNES-LES-BAINS (11 190),

dans le cadre de journées proposées par Konstanty (DEBOWSKA Productions)

 

17h : VOYAGE EN SYRIE (2005) un film de Lionel TARDIF,

Précédé de LA DANSE D’ISHTAR par Rim CHARABEH, une des plus anciennes danses de l’humanité, du Sumer

Elle a été présentée au Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine

Rim CHARABEH est syrienne, danseuse et comédienne.

Enseignante de Danses Orientales et sophrologue.

Elle commentera aussi mon film sur la Syrie.

Ce film est un film de repérages qui nous emporte sur les traces des grands pro­phètes de l’humanité : Abraham, Mahomet, Jean Baptiste, Saint Paul, Saint Siméon, ainsi que sur les traces de la civilisation sumérienne, puis celle de l’empire romain et des premiers chrétiens. A Maaloula une jeune religieuse nous chante le Notre Père en araméen.

La beauté et la spiritualité qui émane des lieux à Damas- la Mosquée des Omeyyades où se trouve, en son centre, le tombeau de Jean-Baptiste, à Ugarit un des plus vieux sites de l’humanité, plus au nord dans un lieu où les stylites priaient sur de hautes co­lonnes : un renonçant, Saint Siméon, y priait Dieu des années entières, le tombeau d’un Maître soufi Ibn Arabi, Ebla un site archéologique impressionnant, le Crac des Chevaliers, la trace des Croisés, Palmyre, Alep.

Sur la plupart de ces lieux, les fous de Daech ont détruit les traces d’une des civilisa­tions les plus anciennes de l’Humanité.

Le film se conclut par le témoignage poignant de Mère Agnès Mariam de la Croix, Su­périeure du Monastère Saint Jacques le Mutilé, à Qara près de Homs : une voix coura­geuse au-dessus du bruit et de la fureur, dénonce le génocide en train de se faire et le massacre du site chrétien de Maaloula et d’autres lieux.

Suivi à 21h de « REGARDS SUR LE LANGAGE ET L’HISTOIRE DU CINEMA » par Lio­nel TARDIF partie 1 et 2

Montage : Konstanty Udala de Debowska Productions

Après avoir enseigné l’histoire du langage du cinéma pendant 40 ans à la Cinéma­thèque de Tours Henri Langlois que j’ai créée en 1972, après avoir fait des incursions à l’Université François Rabelais, à l’I.U.T. de Tours, dans des lycées audiovisuels de la Région Centre, et enfin réalisé moi-même une douzaine de films, je me suis aperçu que, finalement, peu de gens ont conscience que le cinéma utilise une grammaire comme celle des langues, pour diffuser des histoires, des créations, des sujets philo­sophiques et de la poésie.

Cette création est d’autant plus subtile, belle et profonde, quand on sait utiliser cette grammaire avec éloquence, d’une manière savante.

Car le langage de l’image, c’est quoi ?

Ce sont des plans plus ou moins longs, comme des notes musicales sur une portée qui ont des durées variées, des plans éloignés, rapprochés dans des cadres diffé­rents, avec des mouvements de caméras multiples avant, arrière, en plongée, ou contre-plongée. La subtilité des éclairages sur des paysages, des intérieurs, des ob­jets, des personnes, des visages qui vont jouer sur toute une gamme d’ombres et de lumières.

Grâce au montage, le collage des plans, on met ces plans en résonance comme des notes de musique. Ce choc de la rencontre entre deux plans, de la sortie où de l’en­trée des personnages dans le cadre, leurs déplacements dans l’espace obéissant à une synchronisation particulière.

Puis il y a la direction des acteurs, art suprême comme au théâtre, seulement – à la grande différence de la scène- où un chuchotement doit être entendu par toute l’as­sistance, alors qu’au cinéma un regard en gros plan ou un soupir suffisent.

Par contre, c’est par le choix des voix, pour les femmes : soprano, mezzo-soprano et contralto, pour les hommes : ténor, baryton et basse – comme à l’opéra – qu’on iden­tifie un grand metteur en scène en plus de la direction d’acteur. Savoir capter la sen­sibilité du comédien qui va traduire l’état d’âme du réalisateur.

Puis il y a les choix des costumes et des décors, la précision du choix des objets et en­fin, intervient, avec l’arrivée de la couleur, la résonance des divers coloris, comme chez l’artiste peintre.

Cette exposition est une base, car il y a bien d’autres subtilités qui interviennent en fonction de la création artistique.

Pour exemple, la rencontre entre l’image et la musique peut être si forte que le grand S. M. Eisenstein fit l’expérience suivante avec le compositeur Serge Prokofiev sur son film « Alexandre Nevski » : il fit écrire la musique du futur film par le musicien selon les données du récit et composa ses images sur les notes de la partition musi­cale. Le résultat est génial.

Dans le film que vous allez voir, je présente certains aspects de la création cinémato­graphique en suivant l’évolution historique de ce qu’on a appelé, avec juste raison, le 7ème Art.

JUIN 2025

Les activités de Marie-Dominique BRUNO TARDIF
LES ACTIVITÉS DE LIONEL TARDIF

Dimanche 1er JUIN 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

 HOMMAGE AU CINÉASTE AUTRICHIEN OTTO PREMINGER

 LAURA (1946)

LE CARDINAL (1963)


Dimanche 15 JUIN 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 
HOMMAGE À MARLON BRANDO (1924-2004)

Marlon Brando a laissé une trace profonde, comme comédien, dans l’histoire du cinéma américain.

Une présence exceptionnelle, magnifique, inoubliable pour les rôles où il s’est donné corps et âme : « Jules César », » Sur les quais », « Viva Zapata ». « Apocalypse Now », « Le Parrain », « The Chase » entre autres.

Il travailla à l’Actor Studio, la grande école d’acteurs américaine, avec Stella Adler et avec Elia Kazan qui lui donna trois de ses rôles les plus importants :

« Viva Zapata », « Sur les Quais » et « Un Tramway nommé désir ».

Forte personnalité, plusieurs metteurs en scène souffriront de ses colères, de sa violence re­belle. Devenu un peu malgré lui un « sex-symbol », ses conquêtes d’un instant qui vont de Marilyn Monroe à Jacqueline Kennedy en passant par Edith Piaf, Marlène Dietrich, Ava Gard­ner feront parfois l’actualité.

Jouant le rôle de Marc-Antoine, son discours de politique générale après l’assassinat de Jules César, dans la pièce de Shakespeare mise en scène par Joseph Mankiewicz, est une démons­tration universelle du discours totalitaire dont les modèles sont Lénine, Staline, Mao, et certains dirigeants de maintenant, suivez mon regard.
Sa rage de vivre sur les quais de New-York est un modèle difficilement dépassable avec cette force de conduire les ouvriers vers leurs droits, parfois insoutenable après son tabassage par la mafia ou cet autre tabassage du shérif Calder par des nantis d’une société dégénérée jusqu’à l’os qui ne veulent pas reconnaître la moindre justice humaine dans « The Chase » (La poursuite impitoyable)
Inoubliable aussi son rôle du Colonel Kurtz dans « Apocalypse Now » ou celui de Corleone dans « Le Parrain ».
Issu de parents alcooliques et violents, sa vie va basculer aussi dans la violence, dans la deuxième étape de son existence. Alors qu’il avait gagné beaucoup d’argent dans le cinéma et acheté une ile près de Tahiti, un meurtre a lieu dans sa propre famille et sa fille Cheyenne, impliquée indirectement, se suicide.
Profondément marqué, il va transformer sa vie en une longue solitude, entretenant des re­lations avec des tribus indiennes qu’il va aider financièrement et va s’isoler encore en de­venant un radioamateur passionné en échangeant de longs soliloques avec des gens eux-mêmes isolés, disant qu’il pouvait ainsi être simplement lui-même.

JOSEPH MANKIEWICZ   JULES-CÉSAR

ARTHUR PENN LA POURSUITE IMPITOYABLE (1966)

ELIA KAZAN SUR LES QUAIS (1955)


Dimanche 29 JUIN 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
LE NOUVEAU FILM DE LIONEL TARDIF (en trois parties)
REGARDS SUR L’HISTOIRE DU CINÉMA
Après avoir enseigné l’histoire du langage du cinéma pendant 40 ans à la Cinémathèque de Tours Henri Langlois que j’ai créée en 1972, après avoir fait des incursions à l’Université François Rabelais, à l’I.U.T. de Tours, dans des lycées audiovisuels de la Région Centre, et enfin réalisé moi-même une douzaine de films, je me suis aperçu que, finalement, peu de gens ont conscience que le cinéma utilise une grammaire comme celle des langues, pour diffuser des histoires, des créations, des sujets philosophiques et de la poésie.
Cette création est d’autant plus subtile, belle et profonde, quand on sait utiliser cette grammaire avec éloquence, d’une manière savante.
Car le langage de l’image, c’est quoi ?
Ce sont des plans plus ou moins longs, comme des notes musicales sur une portée qui ont des durées variées, des plans éloignés, rapprochés dans des cadres différents, avec des mouvements de caméras multiples avant, arrière, en plongée, ou contre-plongée. La subtilité des éclairages sur des paysages, des intérieurs, des objets, des personnes, des visages qui vont jouer sur toute une gamme d’ombres et de lumières.
Grâce au montage, le collage des plans, on met ces plans en résonance comme des notes de musique. Ce choc de la rencontre entre deux plans, de la sortie ou de l’entrée des personnages dans le cadre, leurs déplacements dans l’espace obéissant à une synchronisation particulière.
Puis il y a la direction des acteurs, art suprême comme au théâtre, seulement – à la grande différence de la scène- où un chuchotement doit être entendu par toute l’assistance, alors qu’au cinéma un regard en gros plan ou un soupir suffisent.
Par contre, c’est par le choix des voix, pour les femmes : soprano, mezzo-soprano et contralto, pour les hommes : ténor, baryton et basse – comme à l’opéra – qu’on identifie un grand metteur en scène en plus de la direction d’acteur. Savoir capter la sensibilité du comédien qui va traduire l’état d’âme du réalisateur.
Puis il y a les choix des costumes et des décors, la précision du choix des objets et enfin, intervient, avec l’arrivée de la couleur, la résonance des divers coloris, comme chez l’artiste peintre.
Cette exposition est une base, car il y a bien d’autres subtilités qui interviennent en fonction de la création artistique.
Pour exemple, la rencontre entre l’image et la musique peut être si forte que le grand S. M. Eisenstein fit l’expérience suivante avec le compositeur Serge Prokofiev sur son film « Alexandre Nevski » : il fit écrire la musique du futur film par le musicien selon les données du récit et composa ses images sur les notes de la partition musicale. Le résultat est génial.
Dans le film que vous allez voir, je présente certains aspects de la création cinématographique en suivant l’évolution historique de ce qu’on a appelé, avec juste raison, le 7ème Art.
C’est bien sûr un choix parmi d’autres que j’aurais aimé approfondir, mais le temps d’une projection a ses limites.
J’espère que vous serez séduits cependant par mes choix.
Lionel Tardif

 

MAI 2025

Dimanche 18 MAI 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

HOMMAGE À JOHN FRANKENHEIMER (1930-2002)

Dans la seconde moitié du 20ème siècle, John Frankenheimer fut l’un des cinéastes les plus importants du cinéma américain. Son talent à Hollywood dans les années 60 est celui d’un « wonder boy » attiré par les histoires puissantes, aux résonances morales, humanistes et philosophiques.

John Frankenheimer est jeune, brillant et il a déjà démontré d’extraordinaires facultés de mise en scène et de direction d’acteurs sur les plateaux de télévision, où il a débuté alors qu’il n’avait que 20 ans.

On reconnaît un grand créateur aux choix de ses cadres et de ses angles de caméra. Un thème se dessine déjà : la perte de l’innocence le passionne.

Lorsqu’il passe au cadre cinématographique, il s’attelle à des projets particulièrement visionnaires sur la politique et la société américaine. A cette époque le gouvernement américain est obsédé par la « guerre froide » et l’hystérie anticommuniste. Le maccarthysme sévit :

Pour traduire cela, Frankenheimer développe un style à la fois baroque et froid avec l’utilisation virtuose de la profondeur de champ, du grand angle et de cadrages dissonants qui renforcent le climat de malaise et de folie qui s’empare du pays.

Proche de John Fitzgerald Kennedy, Frankenheimer réalise des films pour la campagne présidentielle de son frère Robert après l’assassinat de JFK, pour sa candidature à la Maison Blanche.

Le 5 juin 1968, John Frankenheimer pilote la voiture de son ami Robert Kennedy à l’hôtel Ambassador de Los Angeles où il va être à son tour assassiné, après son meeting, le soir de sa victoire à la Primaire de Californie.

John Frankenheimer a tourné beaucoup de chefs-d’œuvre du cinéma américain de cette époque. Quelques noms : « Le Train« , « Un crime dans la tête« , « L’homme De Kiev« , « Le prisonnier d’Alcatraz« , « Grand Prix« , « Les parachutistes arrivent » qui furent des regards aiguisés sur l’histoire américaine et l’histoire du monde.

SEPT JOURS EN MAI (1964)

SECONDS (1966)

BLACK SUNDAY (1977)

AVRIL 2025

Les activités de Marie-Dominique BRUNO TARDIF
LES ACTIVITÉS DE LIONEL TARDIF


Dimanche 6 avril 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

Création du monde, apocalypse, conquête de l’espace, intelligence artificielle.
Notre terre sacrée
« La création est marquée par la finitude.
L’Évangile de Saint Marc présente une partie du discours de Jésus sur la fin des temps…Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Le ciel et la terre, pour indiquer tout l’univers, le cosmos tout entier. Pour Jésus cela est destiné à  passer ».
Le Christ rappelle que sa parole est semence ; ceux qui l’écoutent, l’accueillent font partie du royaume de Dieu. Ils demeurent dans le monde, mais ne sont plus de ce monde ; ils portent en eux le germe de l’éternité, un principe de transformation qui se manifeste dès aujourd’hui…et qui conduira, à la fin, à la résurrection de la chair. Voilà la puissance de la Parole du Christ.
L’homme est au cœur de la Création »
Pape Benoît XVI

Werner HERZOG –  AU COEUR DES VOLCANS – REQUIEM POUR Katia et Maurice KRAFFT

STANLEY KUBRICK –  2001, L’ODYSSÉE DE L’ESPACE (1968)




MARDI 22 avril 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

DEUX GÉANTS : l’UN DE L’ANTIQUITÉ ET L’AUTRE DU 20ème SIÈCLE

ALEXANDRE LE GRAND ET LAWRENCE D’ARABIE

J’ai fait le pari de réunir deux géants de l’histoire de l’humanité. Le Premier, ALEXANDRE, avait conquis la moitié du monde et fait construire des villes de légende avec l’énergie et la souffrance des hommes avant que le Christ eût parlé. Il croyait à Zeus et au Soleil pour le guider dans sa démesure. Il fut, un instant, le Maître du monde avant de sombrer dans la folie. Pourtant il était jeune et beau mais prisonnier de la peur de vivre.

Le second, LAWRENCE, vécut au XXème siècle.

Il avait d’étranges similitudes avec le héros grec. La démesure de la gloire le perdit lui aussi. Pourtant il était l’égal, par bien des aspects, du héros de l’antiquité.

Voici ce que Winston Churchill dit de lui :  » À mes yeux, il est un des êtres les plus extraordinaires de notre temps. Je ne vois personne qui lui arrive à la cheville. Son nom survivra dans la littérature anglaise, dans la légende d’Arabie « 

Lawrence fut un temps, avec sa grandeur et sa noblesse, le courageux soldat que ses amis arabes ont célébré. Le désert fut sa maison. Il fut très grand, mais son égocentrisme le perdit avec la trahison de ses employeurs.

Oliver STONE – ALEXANDRE (2004)

David LEAN – LAWRENCE D’ARABIE (1962)