AOUT 2025

Dimanche 10 AOUT  2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

LES DANGERS DE L’ISLAM INTÉGRISTE

CORAN-sourate 6, 151
« Ne tuez pas l’homme que Dieu a sacré, sauf pour une cause juste »


10h WADJDA (2013) Arabie Saoudite de HAIFAA AL MANSOUR


14h30 QUE NOTRE JOIE DEMEURE (2024) France de CHEYENNE-MARIE CARRON


16h45 DES HOMMES ET DES DIEUX (2010) de XAVIER BEAUVOIS

Dimanche 10 AOUT  2025
Au siège de notre association

les trois splendides westerns que je vous propose ont représenté dans ces images l’esprit de tout un peuple, les États-Unis d’Amérique.  

Tout y est… ou presque. Le réel et la légende. Un ancien cow-boy raconte son histoire qui est un pan important de ce pays, celui de l’ouest sauvage. Savoir canaliser la violence pour pouvoir survivre et pouvoir s’évader dans le rêve.

Mais aussi, la lâcheté de la majorité silencieuse pour sauvegarder ses intérêts personnels. Savoir transgresser son éthique devant le réel. Faire face, dominer sa souffrance devant une nature parfois impitoyable.

High noon, midi pile, l’heure de vérité.

Fred ZINNEMANN- HIGH NOON_LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS (1952)

GEORGE STEVENS – SHANE, L’HOMME DES VALLÉES PERDUES (1953) 

André DE TOTH – LA CHEVAUCHÉE DES BANNIS (1959)

JUILLET 2025

Dimanche 13 juillet  2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

Un peu de pain, un peu d’eau fraîche, l’ombre d’un arbre et tes yeux. Tes yeux plein d’amour et de sagesse. C’est si peu et c’est si grand !

Voici trois films qui vont à l’essentiel de la vie et de son au-delà.

Trois films qui vous élèvent bien plus haut que les philosophies de comptoir et de boudoir des athées, de ces dirigeants ignares et sans morale, qui veulent nous donner des leçons de vie, alors qu’ils ne sont rien.

Trois films pour donner toute sa force au rêve, étrange et merveilleux.

Lionel Tardif

10h : UN NOMMÉ JOE (1943) États Unis de VICTOR FLEMING

14h30 : PROMENADE AVEC L’AMOUR ET LA MORT (1969) De John HUSTON  L’AMOUR de Héron de Foix et de Claudia Saint-Jean sera PLUS FORT QUE LA MORT

16h45 : PANDORA (1951) États-Unis d’ALBERT LEWIN

VENDREDI 25 JUILLET 17 h et 21 h,

Salle Delmas à RENNES-LES-BAINS (11 190),

dans le cadre de journées proposées par Konstanty (DEBOWSKA Productions)

 

17h : VOYAGE EN SYRIE (2005) un film de Lionel TARDIF,

Précédé de LA DANSE D’ISHTAR par Rim CHARABEH, une des plus anciennes danses de l’humanité, du Sumer

Elle a été présentée au Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine

Rim CHARABEH est syrienne, danseuse et comédienne.

Enseignante de Danses Orientales et sophrologue.

Elle commentera aussi mon film sur la Syrie.

Ce film est un film de repérages qui nous emporte sur les traces des grands pro­phètes de l’humanité : Abraham, Mahomet, Jean Baptiste, Saint Paul, Saint Siméon, ainsi que sur les traces de la civilisation sumérienne, puis celle de l’empire romain et des premiers chrétiens. A Maaloula une jeune religieuse nous chante le Notre Père en araméen.

La beauté et la spiritualité qui émane des lieux à Damas- la Mosquée des Omeyyades où se trouve, en son centre, le tombeau de Jean-Baptiste, à Ugarit un des plus vieux sites de l’humanité, plus au nord dans un lieu où les stylites priaient sur de hautes co­lonnes : un renonçant, Saint Siméon, y priait Dieu des années entières, le tombeau d’un Maître soufi Ibn Arabi, Ebla un site archéologique impressionnant, le Crac des Chevaliers, la trace des Croisés, Palmyre, Alep.

Sur la plupart de ces lieux, les fous de Daech ont détruit les traces d’une des civilisa­tions les plus anciennes de l’Humanité.

Le film se conclut par le témoignage poignant de Mère Agnès Mariam de la Croix, Su­périeure du Monastère Saint Jacques le Mutilé, à Qara près de Homs : une voix coura­geuse au-dessus du bruit et de la fureur, dénonce le génocide en train de se faire et le massacre du site chrétien de Maaloula et d’autres lieux.

Suivi à 21h de « REGARDS SUR LE LANGAGE ET L’HISTOIRE DU CINEMA » par Lio­nel TARDIF partie 1 et 2

Montage : Konstanty Udala de Debowska Productions

Après avoir enseigné l’histoire du langage du cinéma pendant 40 ans à la Cinéma­thèque de Tours Henri Langlois que j’ai créée en 1972, après avoir fait des incursions à l’Université François Rabelais, à l’I.U.T. de Tours, dans des lycées audiovisuels de la Région Centre, et enfin réalisé moi-même une douzaine de films, je me suis aperçu que, finalement, peu de gens ont conscience que le cinéma utilise une grammaire comme celle des langues, pour diffuser des histoires, des créations, des sujets philo­sophiques et de la poésie.

Cette création est d’autant plus subtile, belle et profonde, quand on sait utiliser cette grammaire avec éloquence, d’une manière savante.

Car le langage de l’image, c’est quoi ?

Ce sont des plans plus ou moins longs, comme des notes musicales sur une portée qui ont des durées variées, des plans éloignés, rapprochés dans des cadres diffé­rents, avec des mouvements de caméras multiples avant, arrière, en plongée, ou contre-plongée. La subtilité des éclairages sur des paysages, des intérieurs, des ob­jets, des personnes, des visages qui vont jouer sur toute une gamme d’ombres et de lumières.

Grâce au montage, le collage des plans, on met ces plans en résonance comme des notes de musique. Ce choc de la rencontre entre deux plans, de la sortie où de l’en­trée des personnages dans le cadre, leurs déplacements dans l’espace obéissant à une synchronisation particulière.

Puis il y a la direction des acteurs, art suprême comme au théâtre, seulement – à la grande différence de la scène- où un chuchotement doit être entendu par toute l’as­sistance, alors qu’au cinéma un regard en gros plan ou un soupir suffisent.

Par contre, c’est par le choix des voix, pour les femmes : soprano, mezzo-soprano et contralto, pour les hommes : ténor, baryton et basse – comme à l’opéra – qu’on iden­tifie un grand metteur en scène en plus de la direction d’acteur. Savoir capter la sen­sibilité du comédien qui va traduire l’état d’âme du réalisateur.

Puis il y a les choix des costumes et des décors, la précision du choix des objets et en­fin, intervient, avec l’arrivée de la couleur, la résonance des divers coloris, comme chez l’artiste peintre.

Cette exposition est une base, car il y a bien d’autres subtilités qui interviennent en fonction de la création artistique.

Pour exemple, la rencontre entre l’image et la musique peut être si forte que le grand S. M. Eisenstein fit l’expérience suivante avec le compositeur Serge Prokofiev sur son film « Alexandre Nevski » : il fit écrire la musique du futur film par le musicien selon les données du récit et composa ses images sur les notes de la partition musi­cale. Le résultat est génial.

Dans le film que vous allez voir, je présente certains aspects de la création cinémato­graphique en suivant l’évolution historique de ce qu’on a appelé, avec juste raison, le 7ème Art.

JUIN 2025

Les activités de Marie-Dominique BRUNO TARDIF
LES ACTIVITÉS DE LIONEL TARDIF

Dimanche 1er JUIN 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

 HOMMAGE AU CINÉASTE AUTRICHIEN OTTO PREMINGER

 LAURA (1946)

LE CARDINAL (1963)


Dimanche 15 JUIN 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 
HOMMAGE À MARLON BRANDO (1924-2004)

Marlon Brando a laissé une trace profonde, comme comédien, dans l’histoire du cinéma américain.

Une présence exceptionnelle, magnifique, inoubliable pour les rôles où il s’est donné corps et âme : « Jules César », » Sur les quais », « Viva Zapata ». « Apocalypse Now », « Le Parrain », « The Chase » entre autres.

Il travailla à l’Actor Studio, la grande école d’acteurs américaine, avec Stella Adler et avec Elia Kazan qui lui donna trois de ses rôles les plus importants :

« Viva Zapata », « Sur les Quais » et « Un Tramway nommé désir ».

Forte personnalité, plusieurs metteurs en scène souffriront de ses colères, de sa violence re­belle. Devenu un peu malgré lui un « sex-symbol », ses conquêtes d’un instant qui vont de Marilyn Monroe à Jacqueline Kennedy en passant par Edith Piaf, Marlène Dietrich, Ava Gard­ner feront parfois l’actualité.

Jouant le rôle de Marc-Antoine, son discours de politique générale après l’assassinat de Jules César, dans la pièce de Shakespeare mise en scène par Joseph Mankiewicz, est une démons­tration universelle du discours totalitaire dont les modèles sont Lénine, Staline, Mao, et certains dirigeants de maintenant, suivez mon regard.
Sa rage de vivre sur les quais de New-York est un modèle difficilement dépassable avec cette force de conduire les ouvriers vers leurs droits, parfois insoutenable après son tabassage par la mafia ou cet autre tabassage du shérif Calder par des nantis d’une société dégénérée jusqu’à l’os qui ne veulent pas reconnaître la moindre justice humaine dans « The Chase » (La poursuite impitoyable)
Inoubliable aussi son rôle du Colonel Kurtz dans « Apocalypse Now » ou celui de Corleone dans « Le Parrain ».
Issu de parents alcooliques et violents, sa vie va basculer aussi dans la violence, dans la deuxième étape de son existence. Alors qu’il avait gagné beaucoup d’argent dans le cinéma et acheté une ile près de Tahiti, un meurtre a lieu dans sa propre famille et sa fille Cheyenne, impliquée indirectement, se suicide.
Profondément marqué, il va transformer sa vie en une longue solitude, entretenant des re­lations avec des tribus indiennes qu’il va aider financièrement et va s’isoler encore en de­venant un radioamateur passionné en échangeant de longs soliloques avec des gens eux-mêmes isolés, disant qu’il pouvait ainsi être simplement lui-même.

JOSEPH MANKIEWICZ   JULES-CÉSAR

ARTHUR PENN LA POURSUITE IMPITOYABLE (1966)

ELIA KAZAN SUR LES QUAIS (1955)


Dimanche 29 JUIN 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
LE NOUVEAU FILM DE LIONEL TARDIF (en trois parties)
REGARDS SUR L’HISTOIRE DU CINÉMA
Après avoir enseigné l’histoire du langage du cinéma pendant 40 ans à la Cinémathèque de Tours Henri Langlois que j’ai créée en 1972, après avoir fait des incursions à l’Université François Rabelais, à l’I.U.T. de Tours, dans des lycées audiovisuels de la Région Centre, et enfin réalisé moi-même une douzaine de films, je me suis aperçu que, finalement, peu de gens ont conscience que le cinéma utilise une grammaire comme celle des langues, pour diffuser des histoires, des créations, des sujets philosophiques et de la poésie.
Cette création est d’autant plus subtile, belle et profonde, quand on sait utiliser cette grammaire avec éloquence, d’une manière savante.
Car le langage de l’image, c’est quoi ?
Ce sont des plans plus ou moins longs, comme des notes musicales sur une portée qui ont des durées variées, des plans éloignés, rapprochés dans des cadres différents, avec des mouvements de caméras multiples avant, arrière, en plongée, ou contre-plongée. La subtilité des éclairages sur des paysages, des intérieurs, des objets, des personnes, des visages qui vont jouer sur toute une gamme d’ombres et de lumières.
Grâce au montage, le collage des plans, on met ces plans en résonance comme des notes de musique. Ce choc de la rencontre entre deux plans, de la sortie ou de l’entrée des personnages dans le cadre, leurs déplacements dans l’espace obéissant à une synchronisation particulière.
Puis il y a la direction des acteurs, art suprême comme au théâtre, seulement – à la grande différence de la scène- où un chuchotement doit être entendu par toute l’assistance, alors qu’au cinéma un regard en gros plan ou un soupir suffisent.
Par contre, c’est par le choix des voix, pour les femmes : soprano, mezzo-soprano et contralto, pour les hommes : ténor, baryton et basse – comme à l’opéra – qu’on identifie un grand metteur en scène en plus de la direction d’acteur. Savoir capter la sensibilité du comédien qui va traduire l’état d’âme du réalisateur.
Puis il y a les choix des costumes et des décors, la précision du choix des objets et enfin, intervient, avec l’arrivée de la couleur, la résonance des divers coloris, comme chez l’artiste peintre.
Cette exposition est une base, car il y a bien d’autres subtilités qui interviennent en fonction de la création artistique.
Pour exemple, la rencontre entre l’image et la musique peut être si forte que le grand S. M. Eisenstein fit l’expérience suivante avec le compositeur Serge Prokofiev sur son film « Alexandre Nevski » : il fit écrire la musique du futur film par le musicien selon les données du récit et composa ses images sur les notes de la partition musicale. Le résultat est génial.
Dans le film que vous allez voir, je présente certains aspects de la création cinématographique en suivant l’évolution historique de ce qu’on a appelé, avec juste raison, le 7ème Art.
C’est bien sûr un choix parmi d’autres que j’aurais aimé approfondir, mais le temps d’une projection a ses limites.
J’espère que vous serez séduits cependant par mes choix.
Lionel Tardif

 

MAI 2025

Dimanche 18 MAI 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

HOMMAGE À JOHN FRANKENHEIMER (1930-2002)

Dans la seconde moitié du 20ème siècle, John Frankenheimer fut l’un des cinéastes les plus importants du cinéma américain. Son talent à Hollywood dans les années 60 est celui d’un « wonder boy » attiré par les histoires puissantes, aux résonances morales, humanistes et philosophiques.

John Frankenheimer est jeune, brillant et il a déjà démontré d’extraordinaires facultés de mise en scène et de direction d’acteurs sur les plateaux de télévision, où il a débuté alors qu’il n’avait que 20 ans.

On reconnaît un grand créateur aux choix de ses cadres et de ses angles de caméra. Un thème se dessine déjà : la perte de l’innocence le passionne.

Lorsqu’il passe au cadre cinématographique, il s’attelle à des projets particulièrement visionnaires sur la politique et la société américaine. A cette époque le gouvernement américain est obsédé par la « guerre froide » et l’hystérie anticommuniste. Le maccarthysme sévit :

Pour traduire cela, Frankenheimer développe un style à la fois baroque et froid avec l’utilisation virtuose de la profondeur de champ, du grand angle et de cadrages dissonants qui renforcent le climat de malaise et de folie qui s’empare du pays.

Proche de John Fitzgerald Kennedy, Frankenheimer réalise des films pour la campagne présidentielle de son frère Robert après l’assassinat de JFK, pour sa candidature à la Maison Blanche.

Le 5 juin 1968, John Frankenheimer pilote la voiture de son ami Robert Kennedy à l’hôtel Ambassador de Los Angeles où il va être à son tour assassiné, après son meeting, le soir de sa victoire à la Primaire de Californie.

John Frankenheimer a tourné beaucoup de chefs-d’œuvre du cinéma américain de cette époque. Quelques noms : « Le Train« , « Un crime dans la tête« , « L’homme De Kiev« , « Le prisonnier d’Alcatraz« , « Grand Prix« , « Les parachutistes arrivent » qui furent des regards aiguisés sur l’histoire américaine et l’histoire du monde.

SEPT JOURS EN MAI (1964)

SECONDS (1966)

BLACK SUNDAY (1977)

AVRIL 2025

Les activités de Marie-Dominique BRUNO TARDIF
LES ACTIVITÉS DE LIONEL TARDIF


Dimanche 6 avril 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

Création du monde, apocalypse, conquête de l’espace, intelligence artificielle.
Notre terre sacrée
« La création est marquée par la finitude.
L’Évangile de Saint Marc présente une partie du discours de Jésus sur la fin des temps…Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Le ciel et la terre, pour indiquer tout l’univers, le cosmos tout entier. Pour Jésus cela est destiné à  passer ».
Le Christ rappelle que sa parole est semence ; ceux qui l’écoutent, l’accueillent font partie du royaume de Dieu. Ils demeurent dans le monde, mais ne sont plus de ce monde ; ils portent en eux le germe de l’éternité, un principe de transformation qui se manifeste dès aujourd’hui…et qui conduira, à la fin, à la résurrection de la chair. Voilà la puissance de la Parole du Christ.
L’homme est au cœur de la Création »
Pape Benoît XVI

Werner HERZOG –  AU COEUR DES VOLCANS – REQUIEM POUR Katia et Maurice KRAFFT

STANLEY KUBRICK –  2001, L’ODYSSÉE DE L’ESPACE (1968)




MARDI 22 avril 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

DEUX GÉANTS : l’UN DE L’ANTIQUITÉ ET L’AUTRE DU 20ème SIÈCLE

ALEXANDRE LE GRAND ET LAWRENCE D’ARABIE

J’ai fait le pari de réunir deux géants de l’histoire de l’humanité. Le Premier, ALEXANDRE, avait conquis la moitié du monde et fait construire des villes de légende avec l’énergie et la souffrance des hommes avant que le Christ eût parlé. Il croyait à Zeus et au Soleil pour le guider dans sa démesure. Il fut, un instant, le Maître du monde avant de sombrer dans la folie. Pourtant il était jeune et beau mais prisonnier de la peur de vivre.

Le second, LAWRENCE, vécut au XXème siècle.

Il avait d’étranges similitudes avec le héros grec. La démesure de la gloire le perdit lui aussi. Pourtant il était l’égal, par bien des aspects, du héros de l’antiquité.

Voici ce que Winston Churchill dit de lui :  » À mes yeux, il est un des êtres les plus extraordinaires de notre temps. Je ne vois personne qui lui arrive à la cheville. Son nom survivra dans la littérature anglaise, dans la légende d’Arabie « 

Lawrence fut un temps, avec sa grandeur et sa noblesse, le courageux soldat que ses amis arabes ont célébré. Le désert fut sa maison. Il fut très grand, mais son égocentrisme le perdit avec la trahison de ses employeurs.

Oliver STONE – ALEXANDRE (2004)

David LEAN – LAWRENCE D’ARABIE (1962)

MARS 2025

Les activités de Marie-Dominique BRUNO TARDIF

 

LES ACTIVITÉS DE LIONEL TARDIF


Dimanche 2 mars 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

3 FILMS D’AMOUR AUX RÉSONANCES RARES

3 OEUVRES QUI TRANSCENDENT LA GRANDEUR HUMAINE

3 CINÉASTES QUI ONT PARTICIPÉ A LA DIMENSION DE L’ART CINÉMATOGRAPHIQUE : HAWKS, POLLACK, MILLER

Dans  » LORENZO » de George Miller, le couple des Odone va lutter jusqu’au bout pour l’amour de leur fils atteint d’une maladie dégénérative presque inconnue.

Avec « HAVANA » de Sydney Pollack, Jack et Roberta, dans la tourmente d’une révolution vont s’aimer et cet amour leur fera comprendre les vrais valeurs humaines pour continuer le chemin

Revoir « SEULS LES ANGES ONT DES AILES » de Howard Hawks, qui est un hommage aux premiers postiers du ciel affrontant, dans des avions peu sûrs, les tourmentes de la nature et les défaillances de leurs mécaniques. Leur vie engendre la peur et l’angoisse. L’arrivée de deux femmes merveilleuses va leur redonner force et noblesse.

  LORENZO (1992) Australie/ États-Unis de GEORGE MILLER

HAVANA (1991) États-Unis de Sydney POLLACK

SEULS LES ANGES ONT DES AILES (1939) États-Unis   de Howard HAWKS

Dimanche 23 mars 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

NOUVEL HOMMAGE AU PLUS GRAND CINÉASTE DU MONDE,

CHARLIE CHAPLIN

 

A WOMEN OF PARIS (L’OPINION PUBLIQUE)(1923)

Avec Edna Purviance, Adolphe Menjou, Carl Miller, Lydia Knott

Le seul film que Chaplin a réalisé, mais dans lequel il n’a jamais joué.

Ce film est une date importante pour l’évolution de la grammaire cinématographique. À l’intérieur des plans naissait une signification profonde des états psychologiques, des pensées de ses personnages, dans laquelle les nuances, la subtilité des sentiments, l’ambiguïté des caractères étaient exprimées dans un langage totalement cinématographique.

Dans un petit village de la campagne française, Marie Saint-Clair et Jean Millet s’aiment malgré la désapprobation de leurs parents. Jean se plie à la pression familiale en renonçant à Marie. Un an plus tard, ils se retrouvent à Paris où la jeune femme est devenue la maîtresse d’un homme riche.

Ce film apporta au cinéma l’équivalent de ce que l’on trouve en littérature avec le raccourci, l’ellipse, la métonymie, l’allusion couramment utilisés dans les belles lettres. C’est le premier grand chef-d’œuvre de Charlie Chaplin. 

MONSIEUR VERDOUX(1947)

 

UN ROI À NEW-YORK (1957)

 

 

FÉVRIER 2025

Dimanche 9 FÉVRIER 2025
Au siège de notre association
7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN
Analyse d’extraits de films  et débats : 

flèche simple bleueMel GIBSON LA PASSION DU CHRIST (2004) États-Unis

SUREMENT LE PLUS GRAND FILM SUR LA PASSION DU CHRIST

Tourné dans les langues originales : l’Araméen, l’Hébreu, le Latin.

La volonté du réalisateur Mel Gibson nous transporte dans le temps de la Passion.

flèche simple bleueSönke WORTMANN LA PAPESSE JEANNE 2010

le seul film non distribué en France sur l’histoire interdite du Vatican, une femme qui se fit passer pour un homme régna pendant 3 ans sur le Trône de Saint Pierre : LA PAPESSE JEANNE, dans le pur esprit du CHRIST

flèche simple bleueHenry KING LE-CHANT-DE-BERNADETTE

LE CHANT DE BERNADETTE est la version américaine de l’apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous à Lourdes. C’est le film qui va révéler une immense comédienne, Jennifer Jones qui fera ensuite une carrière internationale. Dans le rôle de Bernadette, elle crève l’écran.

Dimanche 23 FÉVRIER 2025
Au siège de notre association

Ce programme est étroitement lié, en résonance, et doit être vu intégralement. Les trois films montrent l’évolution d’une horreur absolue qui conduit à un nouvel ordre mondial et à l’esclavage des citoyens sans possibilité de défense, réduits à des zombis obéissants.

Il dénonce l’Holodomor en Ukraine qu’on a caché très longtemps et jusqu’à aujourd’hui, tel un détail de l’histoire alors que ce fut le plus épouvantable crime imaginé sur l’être humain par un dictateur sanguinaire, un big brother comme celui imaginé par Orwell

flèche simple bleueGEORGE ORWELL (1903-1950)

flèche simple bleue Agnieszka  HOLLAND L’OMBRE DE STALINE (2020)

flèche simple bleueOlès YANTCHOUK FAMINE 33 (2009)

flèche simple bleueMichael RADFORD 1984 (Adaptation de George Orwell) (1984)

 

JANVIER 2025

Dimanche 12 janvier 2025

Au siège de notre association

7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN

Analyse d’extraits de films  et débats : 
                                                             HOMMAGE À CHARLIE CHAPLIN (1889-1977)

flèche simple bleueHOMMAGE À CHARLIE CHAPLIN : UN MYTHE ÉTERNEL

flèche simple bleueLES LUMIÈRES DE LA VILLE (1931)

flèche simple bleueLES TEMPS MODERNES (1936)

flèche simple bleueLIMELIGHT (LES FEUX DE LA RAMPE) (1952)

Dimanche 26 janvier 2025

Au siège de notre association

7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN

Analyse d’extraits de films  et débats :

RÉFLEXION ATOMIQUE SUR L’APOCALYPSE

Du syndrome chinois à la guerre atomique il n’y a qu’un petit pas amorcé par le conflit russo-ukrainien avec les soutiens irresponsables des États-Unis, de l’ONU, de l’Europe et de la France

Le programme proposé consiste en une réflexion, à partir d’incidents techniques de réfrigération, suivis des irradiations et du conflit atomique qui amène l’apocalypse.

La bombe atomique est née dans le laboratoire de Los Alamos, au Nouveau Mexique, avec des recherches de scientifiques américains et nazis récupérés par la CIA après la chute d’Hitler, échappant ainsi au Procès de Nuremberg. L’expérimentation directe fut Hiroshima et Nagasaki avec des milliers de morts, d’estropiés à vie et deux villes carbonisées. Puis il y a eu des incidents techniques de réfrigération, suivi d’irradiations et ce fut Three Mile Island en Pennsylvanie, Chinon en France et le plus terrible Tchernobyl en Ukraine (1986) avec des milliers de morts et d’estropiés à vie auxquels s’ajoutent l’enfantement de monstres. Cette explosion a toujours un impact sur les communautés qui continuent de faire face aux effets secondaires de l’accident.

Enfin, suite à un tsunami suivi d’un terrible tremblement de terre de magnitude 9 qui a endommagé la centrale nucléaire de Fukushima et a provoqué un accident nucléaire avec des milliers de victimes encore, 120.000 personnes déplacées et une zone interdite pour de nombreuses années.

Il faut dire aussi que la bombe d’Hiroshima est une petite bombe par rapport à la puissance nucléaire actuelle.

Plusieurs pays possèdent aujourd’hui la bombe : Les États-Unis, la Russie, la France, l’Israël, l’Inde, la Chine, avec de fortes probabilités en Iran, au Pakistan, en Corée du Nord et j’en oublie sans doute.

Des chefs d’État de plus en plus irresponsables, pervers et psychopathes ont le droit d’appuyer sur le bouton rouge et peuvent faire sauter la planète.

Trois films pour réfléchir à une possibilité d’Apocalypse.

flèche simple bleueBRIDGES JamesLE SYNDROME CHINOIS (1979) États-Unis

flèche simple bleueDE CHALONGE Christian MALEVIL (1981) France

flèche simple bleueBJELOGRLIC Dragan L’AFFAIRE VINČA-CURIE (2024) Yougoslavie

DÉCEMBRE 2024

Dimanche 8 décembre 2024

Au siège de notre association

7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN

Analyse d’extraits de films et débats

LE SECRET MAGNIFIQUE (1955)

TOUT CE QUE LE CIEL PERMET (1954)

 LE MIRAGE DE LA VIE (1959)

Dimanche 29 décembre 2024

LA DANSE ICI ET AILLEURS

WISE ROBERT et ROBBINS JEROME WEST SIDE STORY (1961)

KAREL REISZ ISADORA (1968)

LES DERVICHES TOURNEURS D’ISTANBUL (2015) par la TV Turque

Ce film est tourné dans un tekke d’Istanbul où se succèdent une fratrie descendant depuis des siècles de la famille de Djalal Al Din Roumi, un Maître visionnaire qu’on appelait aussi Mevlana qui disait au temps de Saint Louis qu’en coupant un atome on y trouverait un système solaire en miniature. Il disait cela aux alentours de 1207 de notre ère.

Ici dans ce tekke on fait la cérémonie de la Danse Tournoyante.

Le disciple, le Maître ainsi que les musiciens et les danseurs sont les descendants de cet immense visionnaire.

La Danse Tournoyante fait voler la robe blanche des derviches : la main droite est tournée vers le ciel pour y recueillir la Grâce ; la main gauche vers le sol pour y répandre cette Grâce qui a traversé son cœur et que le derviche redonne au monde après l’avoir réchauffée de son amour. Les tours qu’il font dans l’espace, autour de la salle, figure la Loi de l’Univers.

Ô jour, lève-toi ! Des atomes dansent,

Les âmes éperdues d’extase dansent,

La voûte céleste, à cause de cet Être danse.

A l’oreille je te dirai où l’entraîne sa danse.

Le chanteur chante ce poème accompagné des musiciens au balcon du tekke.

Dans l’édifice à côté de la salle, les tombes des Maîtres qui se sont succédés dans cette lignée et qui sont partis sur l’autre Rive veillent au bon déroulement de la danse extatique des derviches tourneurs.

NOVEMBRE 2024

 Les activités de Marie-Dominique Bruno

 Les activités de Lionel Tardif



Au siège de notre association

7, rue du Commandant Bazy 66000 PERPIGNAN

Analyse d’extraits de films et débats


Jeudi 7 novembre 2024

TROIS CINÉASTES FRANÇAIS :

ANDRÉ CAYATTE, HENRI-GEORGES CLOUZOT, JULIEN DUVIVIER

TROIS GRANDES COMÉDIENNES :

ANNIE GIRARDOT, BRIGITTE BARDOT, DANIELLE DARRIEUX

  • ANDRÉ CAYATTE  MOURIR D’AIMER (1971)

    avec Annie Girardot, Bruno Pradal, Claude Cerval, Jean Bouise, François Simon, Monique Mélinand, Nathalie Nail

    Scénario : Pierre Dumayet, André Cayatte

    images : Maurice Fellous

    musique : Jorge Araujo-Chiriboga

  • HENRI-GEORGES CLOUZOT  LA VÉRITÉ (1960)

    avec Brigitte Bardot, Charles Vanel, Paul Meurisse, Sami Frey, Marie-José Nat, Louis Seigner, Fernand Ledoux, Jacqueline Porel, René Blancard, Jacques Perrin

    Scénario, adaptation, dialogues : Henri-Georges Clouzot

    Images : Armand Thirard

    Musique : Jean Bonal, Gaber-Tenco

  • JULIEN DUVIVIER MARIE OCTOBRE (1959)

    avec Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Serge Reggiani, Lino Ventura, Bernard Blier, Daniel Ivernel, Paul Guers, Robert Dalban, Paul Frankeur,

    Noël Roquevert, Jeanne Fusier Gir

    Scénario : Julien Duvivier et Jacques Robert, d’après son œuvre

    Dialogues : Henri Jeanson

    Images : Robert Lefebvre

    Musique : Jean Yatove

    Décors : Georges Wakhevitch

Dimanche 24 novembre 2024

Theo  Angelopoulos (1935- 2012)

LE REGARD D’ULYSSE (1995)

RASOULOF MOHAMMAD – LE DIABLE N’EXISTE PAS (2021)

NOTE – LE CINÉMA IRANIEN